Le bonnet de finisher de la Saintexpress.
Toujours sur un petit nuage. J’ai envie de trouver des gens de la Saintexpress. Envie d’en parler en vrai. J’ai envie de courir la nuit.
Je trouve clairement que cette course, très intéressante pour attaquer le trail, est finalement peu relayée. Tout le monde ne peut pas attaquer les 75 km de la Saintélyon, mais la Saintexpress reste néanmoins une vraie course technique. Cependant, peu d’intérêt des organisateurs, qui ont pourtant créé un format encore plus court (la Saintésprint). Ces courses sont bien là pour ramener du monde (et donc des revenus), alors pourquoi ai-je l’impression (sur place) qu’il n’y en a que pour la version longue ?
Tiens, la preuve : même le bonnet de finisher de la Saintexpress indique “Saintélyon – finisher 45 km”. On n’écrit pas “Saintexpress”, c’est mal.
À tout bien considérer, un ultramarathon de nuit, avec 800 m de dénivelé positif et 1300 m en négatif, est tout de même un petite événement dans le cv d’un runner débutant comme moi. Un participant à la Saintexpress va finalement courir trois fois plus qu’un autre ayant choisi de faire la Saintélyon dans sa formule relais. C’est vraiment le seul reproche que je peux faire à la Saintélyon : minimiser ses petites sœurs. Rien que le nom… “express” ? Eh oh, j’ai couru 45 bornes les gars ! Quarante-six et demi pour être précis. Les potes relayeurs pouvaient se remettre à l’entraînement 48h après la course. Ça ne risquait pas de m’arriver.
Sinon ma récup se passe bien, merci. Les jambes allaient mieux 4 jours après et la tête aussi (en dehors des jambes, il faut récupérer aussi son cerveau, on n’en parle pas assez). Là, j’ai une furieuse envie de courir, mais je me suis promis un mois de repos pour attaquer l’entraînement pour mon prochain marathon. Et il y a du kilomètre de prévu…
Ce que je veux c’est repartir tout neuf. Attaquer 2014 sans blessures. Je compenserai en t’écrivant plein de jolis articles juste pour toi.
Miles Perauer.
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